Ese día... de frente



Ese día estábamos en el mar con L.
Hacía frío aunque era el verano todavía. En toda la estancia sólo me metí al agua una vez con la sensación de que demasiado tiempo en el agua de la Mancha me generaría una hipotermia o un paro cardiaco o alguna de esas cosas trágicas que una se imagina cuando siente el pecho estrujarse.
Ese día, con L. metíamos los pies en el agua. El cielo estaba nublado y el mar, sin estar bravío, cargaba y tiraba bocanadas de agua salada.
Esta foto me habla de como me siento hoy. Con necesidad de mirar de frente a lo que se venga. Sosteniendo la mano de mi hijo para que pueda conocer y llegar a ser lo que le apetezca. Sin ocultarle los peligros, mostrarle que hay cosas más allá que se pueden vivir. Mirar de frente quoi...

Ce jour-là nous étions à la plage avec L.
Il faisait froid même si, théoriquement, nous étions encore à la fin de l'été. Dans tout notre séjour je me suis baignée qu'une seule fois, avec la sensation que l'eau de la Manche pourrait me générer une hypothermie , un arrêt cardiaque ou une de ces choses tragiques qu'on imagine quand on a la poitrine pressée.
Ce jour-là, avec L., on mettait le petits pieds dans l'eau. Le ciel était nuageux et la mer, sans être sauvage, chargeait et lançait  bouffées d'eau salée.
Cette photo parle de mon état d'esprit actuel. Avec le besoin de regarder en face à ce qui pourrait arriver. En tenant la main de mon fils pour qu'il puisse connaître et devenir ce qu'il souhaitera. Sans lui cacher les dangers, lui montrer qu'il y a de choses au-delà du regard qui vont la peine d'être vécues. Regarder les choses en face quoi...
  

Mll D.

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